INSIDE PROFINA : E. OSIOWSKI-PERONNIN, RESSOURCES HUMAINES

Publié le 10/05/2017

Une organisation, qu'il s'agisse d'une association ou d'une entreprise, est faite des femmes et des hommes qui la composent. PROFINA regroupe à cette image investisseurs, locataires, salariés et partenaires en outre-mer. Rencontre avec ceux qui font vivre le Groupe au quotidien et qui contribuent à façonner sa culture.

 

ELISABETH OSIOWSKI-PERONNIN, DIRECTRICE DES RESSOURCES HUMAINES

En quoi consiste votre poste au sein de PROFINA ? Comment voyez-vous votre place au sein du groupe ?

« La société PROFINA est née en 1993, et a tout de suite fait partie de ma vie, j’ai grandi avec elle. Dès le lycée, lorsque j’avais du temps libre, j’étais mise à contribution pour aider les équipes qui n’étaient composée que de 3 personnes.

Aujourd’hui, je suis Directrice des Ressources Humaines. À mon arrivée dans le Groupe en 2008, forte de mes études et stages dans différents grands groupes, j’ai secondé la personne en charge de la partie sociale afin d’apporter un peu plus de professionnalisation et de nouvelles méthodes. PROFINA comptait alors une équipe de 30 personnes. En 2010, j’ai repris l’intégralité de la fonction RH et ma mission a été de créer une vraie culture d’entreprise et la diffuser, d’autant plus que c’est cette même année que nous avons absorbé nos partenaires des Antilles - Guyane. Il y avait beaucoup de questions de droit, de conventions collectives, etc.

Nous sommes alors passés de 30 à 50 collaborateurs : le passage d’une gestion plus souple à un mode un peu plus automatisé. Ce fut un vrai "choc de culture" pour les équipes.

Mon rôle aujourd’hui de DRH est d’apporter de nouvelles méthodes de management. De plus, je développe en parallèle de PROFINA, ma propre entreprise, OSIO CONSEILS, où j’accompagne les start up et les PME dans la construction de la fonction RH. Cela me permet de découvrir de nouvelles façons de faire mon métier et j’essaie d’en faire profiter le Groupe. D’autant plus que nous sommes aujourd’hui une « entreprise starter pour les jeunes ». 

À cela s’ajoute Cofag & Associés et ClubFunding où il y a différentes cultures d’entreprise à gérer. »

 

La distance avec l’Outre-mer est-elle un atout ou une faiblesse ?

« C’est un atout car nous connaissons tout le monde en Outre-mer. Personnellement, je n’y suis pas allée beaucoup, mais j’ai pu rencontrer beaucoup de nos collaborateurs durant les séminaires.

En pratique, nous communiquons beaucoup par mail mais cela peut présenter quelques désavantages notamment dans la communication comme par exemple un message mal interprété d’un côté ou de l’autre. C’est pourquoi je n’hésite jamais à décrocher mon téléphone, pour discuter directement et rendre l’échange plus facile. Je dirai même que la distance s’amenuise grâce aux nouvelles technologies.

Le décalage horaire n’est pas en soi un problème, notamment grâce à l’usage du mail. Je tiens à être prévenue dès qu’il y a un problème, une absence, un retard d’un collaborateur. Malgré la distance, nous devons être aussi réactifs qu’avec les salariés métropolitains. »

 

La différence de culture est-elle une source de difficultés quotidiennes dans vos échanges avec les collaborateurs d’outre-mer ?

« On observe effectivement une différence de culture dans des aspects quotidiens. La temporalité n’est pas la même. À Paris, nous sommes confrontés à un stress lié aux transports, au métro par exemple. Les sources de stress en Outre-mer ne sont pas les mêmes et l’environnement est différent.

On a tendance à imaginer que les lieux de vie ultramarins sont paradisiaques. D’un côté ils le sont, c’est certain, mais le quotidien de nos collaborateurs ne l’est pas pour autant. Par exemple, aux Antilles, il faut bien comprendre que les contraintes sont les mêmes qu’à Paris, en termes de logement, de nourriture, ...

Une vraie confiance s’est installée entre les équipes parisiennes et les équipes d’outre-mer. J’ai l’habitude de dire qu’ils sont nos « bras armés ». Ils sont au contact des interlocuteurs et sont l’image de PROFINA, ils en donnent une très bonne image : sérieuse et de qualité. »

 

Qu’est-ce qui, selon vous, est agréable dans le fait de travailler chez PROFINA ?

« L’aspect familial de PROFINA est indéniablement agréable, même si ce n’était pas l’idée de départ. Cet aspect est à comprendre au sens large : Nora (Directrice Générale de PROFINA) et Sarah (Directrice Générale de COFAG) font aussi partie de la famille par exemple, car elles sont là depuis le début et ont "grandi" avec le Groupe.

Pour ma part, j’essaye au quotidien, et je pense que c’est une partie de mon rôle en temps que Directrice des Ressources Humaines, d’être dynamique, chaleureuse, accueillante tout simplement. Quand quelqu’un ne va pas bien, il faut que j’arrive a le détecter rapidement et que je fasse le nécessaire pour l’aider afin que cela ne se propage au sein de l’équipe à laquelle il appartient.

On essaye de donner une vraie place aux personnes qui arrivent ici, chacun est important et est un maillon de la chaîne.

Enfin, nous sommes une PME et l’essence même de celle-ci est la polyvalence. Chez PROFINA, il est possible d’évoluer, de donner une nouvelle dimension à son métier, pour soi-même et pour le Groupe. Par exemple, il est possible de commencer par faire du recouvrement chez COFAG et de terminer au commercial de PROFINA.

Nous sommes une entreprise starter dans le sens où l’on donne les clés pour progresser. Cependant, nous avons peu de turnover et les salariés s’inscrivent dans la durée. En effet, nous offrons les possibilités pour une mobilité horizontale, et surtout pour faire des ponts, aborder d’autres facettes de sa vie professionnelle. »

 

Comment envisagez-vous votre place chez PROFINA dans les années à venir, particulièrement par rapport à CF PROFINA ?

«  J’ai aujourd’hui 3 casquettes avec celles de COFAG, PROFINA et OSIO CONSEILS. Ce que je fais ici, je le fais pour les PME et j’accompagne et aide ces structures à optimiser leurs ressources humaines. 80% du tissu français est composé de PME, l’accompagnement que je fais permet d’apporter une vraie valeur ajoutée à ces entreprises.

Je commence également à me former sur la gestion chez COFAG, que je connais bien dans la forme, mais peu dans le fond, ce qui prendra quelques années. Pour COFAG comme pour PROFINA, la question de la transformation se pose.

Cette question se pose pour le développement de l’ensemble du groupe. Les trajectoires de Cofag & Associés mais aussi de ClubFunding participeront à créer une nouvelle dynamique. »

 

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