LA CPME DE LA RÉUNION RÉAFFIRME SON ENGAGEMENT EN FAVEUR DES TPE ET PME
François Asselin, Président national de la CPME ©CPME Réunion
Le jeudi 15 mars à Saint-Denis, l’organisation patronale réunionnaise a rappelé son engagement en faveur des entreprises patrimoniales du territoire, et a renouvelé une partie de son Conseil d’administration lors de son Assemblée générale annuelle.
Avec ses 600 adhérents et ses 24 syndicats, la CPME (confédération des petites et moyennes entreprises) compte bien renforcer son rôle et sa place au sein de l’économie locale réunionnaise. C’est chose faite avec cette assemblée générale annuelle. Une conférence publique sur le thème de l’entreprise optimiste a également été organisée en présence de François Asselin, président national de la CPME, ainsi que de nombreux acteurs économiques, institutionnels et politiques de La Réunion.
« PROMOUVOIR UN MODÈLE ÉCONOMIQUE RESPONSABLE, PERFORMANT ET ÉQUILIBRÉ, DANS LEQUEL LES TPE ET PME RÉUNIONNAISES S’ÉPANOUISSENT, REPRÉSENTE UN AXE DE TRAVAIL PRIORITAIRE » :
C’est en effet le vœu qu’a exprimé la CPME lors de son assemblée présidée par Dominique Vienne, nouveau président du CESER. Ce dernier a en effet le souhait de faire de l’île le territoire océanique de référence. Il ajoute que « Le Trophée Entreprise & Territoire, premier trophée de l’ancrage territorial en France, est d’ailleurs reconduit pour la deuxième année consécutive sous l’égide de la CPME Réunion. Le syndicat continuera également à militer dans le cadre de l’association SBA pour que la commande publique devienne un levier de développement en faveur des TPE et PME réunionnaises. Ce projet est une opportunité pour La Réunion de s’illustrer au niveau national ». Les attentes du président se voient donc placées sous de bons hospices. Et pour optimiser son influence et son engagement toujours plus croissant envers les TPE et PME, la CPME décide d’améliorer ses services ses aux entreprises en créant les « rencontres du financement », des rendez-vous bimestriels où des organismes de financement présentent leurs dispositifs a des entreprises à la recherche de fonds pour se développer.
Des rendez-vous sont également prévus fin mars avec les délégations Outre-mer de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi qu’avec le conseiller Outre-mer à l’Elysée, Stanislas Cazelles, pour présenter ces différentes démarches et mobiliser les instances pour, notamment, améliorer l’obtention du Kbis, qui à La Réunion est obtenu dans des délais trop longs (environ 6 mois) selon l’organisation patronale. Des rendez-vous sont aussi programmés avec le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, et d’autres conseillers.
UNE PARTIE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION RENOUVELÉE ET UN RENFORCEMENT DES PROJETS EN COURS.
En effet, 10 sièges (un tiers) du conseil d’administration ont été renouvelés au moment de cette Assemblée générale annuelle. Alex How-Choong (section commerce), Abdoul-Azeez Issop (section commerce), Lilian Perot (section artisanat), Gérard Lebon (section services), Ismaël Locate (section industrie) et Dominique Vienne (section industrie), ont été réélus au Conseil d’administration. Jérôme Gonthier (section industrie), Abdoullah Lala (section services), Guillaume Nice (section artisanat), Mamy Rabenjamina (section artisanat) ont été élus pour la première fois. Ce nouveau Conseil d’administration se réunira ce mercredi 21 mars 2018 pour l’élection de son Bureau et de son Président pour la mandature 2018-2021. Dominique Vienne, de son côté a évoqué les dossiers à venir de la CPME Réunion avec notamment l’étude REELLE ( Ré-Enraciner l'Economie LocaLE ) afin de cartographier le métabolisme de l'économie réunionnaise, poser un diagnostic partagé avec l'ensemble des acteurs réunionnais des pertes économiques locales et les possibilités de relocalisation de l'€, la CPME va également continuer à assurer la promotion du SBA ( Stratégie du bon achat) qui vise à favoriser l’accès des petites entreprises aux marchés publics.
Dominique Vienne ajoute enfin « l’outre-mer a beaucoup à apprendre à la nation. J’entends souvent que nous sommes une chance pour la France. Non. Nous sommes la France ».