IMPÔTS SUR LE REVENU, UN PLACEMENT RENTABLE

Publié le 30/05/2014

L’une des bases de la finance est la corrélation entre risque et rentabilité. Le MEDAF (Modèle d’Evaluation des Actifs Financiers) répond à cette question en appliquant une rémunération à la prise de risque. Cette prime de risque est rémunérée sur la base de deux éléments : la prime de risque du marché et le bêta du titre. En effet, si nous exprimons l’approche du MEDAF nous avons la formule suivante :

Rentabilité espérée = rentabilité d’un placement sans risque + prime de risque

Aujourd’hui, les taux de placement sans risque sont très faibles, le TEC10 et le livret A sont à des niveaux historiquement bas (voir graphique ci-dessous).

impôts sur le revenu

livret a

[1] Indice quotidien des rendements des emprunts d'État à long terme correspondant au taux de rendement actuariel d'une obligation du Trésor fictive dont la durée serait de 10 ans. Il est calculé par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariel des deux OAT encadrant le plus près la maturité théorique de 10 ans. Il est publié par l'Agence France Trésor (source Vernimmenn.net).

 

LE TAUX DU LIVRET A

Le taux du livret A actuellement à 1,25 % est le plus bas depuis 1960. Dans cet environnement peu séduisant pour les investisseurs à la recherche de rendements élevés, le Girardin industriel est une solution attrayante.

Le Girardin industriel n’est pas un placement financier en soit, mais une optimisation de vos impôts sur le revenu. Vous n’aurez pas de gain réel mais une économie d’impôt sur le revenu à payer l’année suivante.

Il s’agit d’un montage financier où le contribuable investit (investissement one shot[1]) dans les DOM-COM afin de bénéficier des avantages fiscaux via une SNC (Société en Nom Collectif).

Le Girardin industriel propose des rentabilités entre 16,2 % et 22 %, bien plus élevées que le livret A. Mais pourquoi choisir un produit avec une si forte rentabilité ? Est-il vraiment sans risque ?

 

COMMENT DIMINUER LE RISQUE EN GARDANT UN TEL NIVEAU DE RENTABILITÉ ?

La clé pour répondre à ces deux questions repose sur le montage du dossier initial. L’investisseur ne fera pas un seul investissement dans un seul produit, comme il pourrait le faire s’il avait acheté une action d’une seule société. Au lieu de placer toute la mise sur un seul projet à financer, nous  proposons un portefeuille avec différents investissements.

Afin de minimiser autant que possible le risque pour l’investisseur, CF PROFINA diversifie l’apport de l’investisseur selon plusieurs critères :

  • Au moins 10 locataires différents par investissement,
  • Diversité des matériels et des secteurs d’activité,
  • Au minimum 2 SNC par investisseur,
  • Au moins 2 départements différents (Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane, Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Saint-Martin, Wallis-et-Futuna et Saint-Pierre-et-Miquelon).

 

En respectant ces critères de diversification dans la gestion des actifs via sa filiale COFAG dédiée à 100 % à cette activité (gestion des SNC, gestion des locataires, convocations aux AG des investisseurs, etc.), l’investisseur garde une certaine tranquillité face aux risques encourus.

Certes, nous ne pouvons pas parler d'un investissement avec une rentabilité de l'ordre de 16,20 % à 22 % sans aucun risque, car rappelons-le, rentabilité et risque sont corrélés. Le Groupe , fort de ses 20 ans d’expérience, s'efforce quotidiennement d'assurer la plus forte rentabilité aux investisseurs.

[2] L’investissement sera fait une seule fois pour chaque année d’imposition.

 

QUELS SONT LES RISQUES QUE PEUVENT IMPACTER LA RENTABILITÉ DE L’INVESTISSEUR DANS CE GENRE D’OPÉRATION ?

Les risques les plus récurrents sont :

  • Défaillance du locataire au Groupe via sa filiale COFAG est en charge de la récupération du matériel, du gardiennage pendant la durée de recherche d’un nouveau locataire et de la relocation du matériel. Dans ce cas, le risque de l’investisseur est maitrisé.
  • Non remboursement du crédit contracté par le Locataire à Dans le contrat initial entre la SNC et le locataire, on trouve une clause de non-recours aux investisseurs de la SNC. La banque doit demander le paiement du crédit au locataire (exploitant du bien) et non à l’investisseur.
  • Sinistre à En cas de sinistre du matériel (perte, vol, vandalisme, etc.), l’investisseur sera dans l’obligation de rembourser 75 % de son impôt défiscalisé ; toutefois la SNC versera à l’investisseur l’argent encaissé par l’assurance. Cette opération entre le décaissement à l’Etat et le remboursement de la SNC est proche de zéro, donc un impact presque nul sur la rentabilité de l’investisseur.

Schéma en cas de sinistre

Certes, en cas de sinistre, la rentabilité de l’investisseur pourrait être impactée. Dans l’exemple ci-dessus, même avec une perte de 80 % sur le dossier sinistré, l’investisseur garde une rentabilité de 15,9 % contre 19 % initialement, ce qui reste encore très attractif.

En résumé, les deux facteurs clés pour un investissement Girardin industriel sont : la diversification (activité, département, locataire, etc.) et la gestion des actifs (suivi des SNC jusqu’à la liquidation). Ces deux éléments sont au cœur de nos activités.

Retour à l'index